Chronologie

Voici une chronologie récente de l'histoire de la halle de la Martinière, depuis l'année 2003.

En 2003 la Mairie de Lyon a déjà tenté de confier la réhabilitation et la gestion de la halle de la Martinière à un opérateur privé. A l'époque déjà le projet avait suscité une vive opposition des habitants du quartier : le comité de quartier s'est mobilisé avec les commerçants, une pétition a rapidement récolté 1700 signatures... Face à cette mobilisation la Mairie a finalement gardé la gestion de cet équipement en régie et décidé une réhabilitation a minima.

La halle est exploitée à partir de 2004, elle a par la suite abrité cinq commerces. 

Mais jusqu'à aujourd'hui sa gestion s'est avérée particulièrement rigoureuse : quelques subventions, une prestation de nettoyage très approximative, une maintenance lointaine.. et c'est tout. En une dizaine d'années la Mairie a déboursé pour cet équipement une somme de l'ordre de 90 000 € (*). S'il est difficile d'évaluer l'apport des loyers, il est vraisemblablement supérieur.
Le contribuable lyonnais n’a donc pas à s'inquiéter : cet équipement de proximité n'a rien couté à la collectivité.



5 décembre 2002 : rencontre entre la maire du 1er Nathalie Perrin-Gilbert et Georges Sorel (conseiller municipal délégué au Commerce et à l’Artisanat) pour évoquer le devenir de la halle. La mairie du 1er exprime le souhait d’un chiffrage par les services d’une remise au propre et aux normes de la halle et la nécessité d’associer les commerçants à la démarche. Le principe d’une rencontre avec les commerçants est adopté.


23 janvier 2003 : réunion de coordination urbanisme à l’initiative de Gilles Buna, en présence des services, de Georges Sorel, d’Henri Jacot et de Nathalie Perrin-Gilbert. Orientation vers une revitalisation dans le cadre d’un montage juridique faisant appel à des financements privés, sans que la Ville de Lyon n’abandonne la propriété (bail emphytéotique). Le montant du loyer et la durée du loyer dépendent du montant des travaux à investir par le locataire. Pour mettre en place cette procédure, la Ville doit déclasser la Halle pour la faire entrer dans son domaine privée. Nathalie Perrin-Gilbert  renouvelle sa demande de chiffrage des travaux nécessaires et son souhait d’associer les commerçants.



Février 2003 : rédaction par les services du cahier des charges fixant les obligations des candidats. La première des obligations mises à la charge des candidats est « d’associer les commerçants en place au projet en privilégiant le maintien de ceux qui le souhaitent ». La candidature doit proposer également un projet de rénovation architectural précisant les montants et les délais.


    > cahier des charges de consultation des entreprises - mars-mai 2003



25 février 2003 : réunion de présentation du projet avec les commerçants, en mairie du 1er, en présence de Gilles Buna, Nathalie Perrin-Gilbert, Michel Idé et Jean Bertrand.



17 mars 2003 : lettre aux commerçants envoyée par la Ville sous la signature de Pierre-Alain Muet, annonçant que le préavis de retrait de leur autorisation d’occupation de la halle court a partir du 1er avril 2003, pour une durée d’un an (sans concertation avec la mairie du 1er arrondissement).



20 mars 2003 : publication de l’avis d’appel de candidatures.


27 mars 2003 : courrier de Nathalie Perrin-Gilbert demandant d’annuler le courrier aux commerçants, étant donné qu’il n’a été validé ni par Gilles Buna ni par elle et que le principe n’avait pas été annoncé aux commerçants lors de la réunion du 25 février.


9 avril 2003 : réunion organisée à la demande de Pierre-Alain Muet, en présence de Gilles Buna, Georges Sorel, Martine Boyé, David Kupecek, Jean Bertrand, Michel ldé et Vincent Journoud pour la mairie du 1er. Est acté qu’une réponse écrite serait formulée à Nathalie Perrin-Gilbert, cosignée par Pierre-Alain Muet, Gilles Buna et Georges Sorel.


9 avril 2003 : forte mobilisation du comité de quartier St Vincent / Sathonay : courrier de protestation accompagné d'une cinquantaine de signatures.


    > courrier Comité quartier - 10 avril 2003



15 avril 2003 : réponse des adjoints concernés à Nathalie Perrin-Gilbert reconnaissant le caractère maladroit de la formulation de la lettre et indiquant qu’il s’agit toutefois d’une obligation réglementaire.



Du 16 au 20 avril 2003 : articles dans la presse relayant les inquiétudes de la population.


   > Le Progrès 15-16/04
   > Lyon capitale 16/04



19 avril 2003 : remise d’une pétition de 1700 signatures de la part du comité de quartier St Vincent/ Sathonay et des commerçants.


   > courrier Comité quartier - 18 avril 2003


Avril-mai : la coexistence d’un groupe de grande distribution et des commerçants indépendants déjà en place semble difficile à mettre en projet. Diverses approches des commerçants ont été faites soit par la Mairie soit par les deux candidats Casino et Carrefour.

   > Le Progrès - 14 mai 2003



30 mai 2003 : fin de l'appel d'offres. Il se révèle infructueux. La forte et rapide mobilisation des habitants contre le projet de la Mairie centrale, la mésentente sur ce dossier entre Mairie d’arrondissement et Mairie centrale ainsi que l’échec des négociations entre commerçants ont eu raison de la volonté politique initiale : le projet est enterré.


   > Le Progrès - été 2003



14 octobre 2003 : Courrier de la Mairie du 1er  au comité de quartier confirmant, avec l’accord du Maire de Lyon, le maintien des commerçants en place et la recherche de nouveaux commerçants afin de  « créer un véritable pôle de commerces de qualité et de proximité essentiel à la vie de quartier ».


   > courrier Mairie 1er - 14 octobre 2003



Eté 2004 : Travaux de mise en conformité et de mise au propre de la Halle pour un montant de 70000€. Ils comprennent la démolition des cases et étages des anciens commerces vides, des travaux de carrelage et d'électricité, la création d'un local déchets. La Halle est fermée pendant 3 mois.



Septembre 2004 : Rédaction d’un cahier des charges de commercialisation des espaces vacants.


   > Cahier des charges de commercialisation des espaces vacants - septembre 2004



Fin 2004 : création de l'Association des commerçants de la Halle Martinière.


Octobre 2005 : subvention (montant : 2 400 €) pour animation commerciale à la marque ETHIQUABLE (produits issus du commerce équitable).



Mai 2006 : subvention (montant : 5 000 €) pour animation commerciale à l'Association des commerçants de la Halle Martinière


2007 : un service de nettoyage est mise en place (les commerçants malgré cela continuent à nettoyer les allées, les vitrages,...)



2008 : création de luminaires spécifiques (montant 8 000 €) sur un budget du 8 décembre


...


(*) Cette somme inclus les travaux initiaux d'un montant de l'ordre de 70 000 €.